Je précise mon discours. Je fais allusion aux ennemis de notre réussite, des objectifs que l’on s’est fixé, aux personnes qui, de prime abord, semblent nous ralentir dans notre marche « bien être ou accomplissement ». Allez nommez-les tous. Je ne m’attarderai pas à les citer par crainte que mon esprit s’éprenne de cette consonance négative.

Remerciez vos ennemis. Sans eux, vous n’auriez pas été la personne que vous êtes en ce moment. Parce que la personne que vous êtes en ce moment n’aurait pas connu telle et telle cause et n’aurait certainement pas arpenté ce chemin … .

Vous êtes satisfait de la vie que vous menez aujourd’hui ? C’est grâce à eux.

Ils vous conduisent – ou vous éconduisent-, ils vous montrent le chemin et non seulement ça, alimentent votre énergie de ce qui est nécessaire pour continuer la route contre les vents et marrées. Quelle route, me diriez-vous ? la route vers la revanche, celle qui va aboutir à la version de vous, actuelle. Alors remerciez-les. 

Et si vous vous demandiez quelle sorte d’ennemi ? Comment les reconnaitre ?

Je vous dirai ceux et celles qui vous font pleurer tous les matins, qui vous font sortir de vos zones de confort, ne vous laissent pas d’autres choix que d’affronter l’adversité. Ne le personnifiez pas absolument, un ennemi, ça peut devenir une personne, une cause, un évènement. Mais dans tous les cas, avec du recul, avec beaucoup de recul, c’est la somme des étapes dont vous aurez besoin pour affronter votre destinée et remporter votre gros lot. Le jackpot sur la vie.

Pourquoi je parle de recul ? On ne va pas se mentir sur le champ un ennemi n’est pas le pote à caresser. Il vient pour vous abattre, -vous l’aurez compris pour vous tuer même- mais à vous, dans votre imbécilité, de le dompter. Donc sur le champ je vous rejoins complètement quand vous dites qu’un ennemi ne peut pas être un ami ni par ricochet être remercié. Sur le champ non. Il faut compétir avec, être bien luné, rester concentré mais tout ça fait partie du jeu, parce que juste après vous n’aurez plus besoin de lui, mais en plus, vous saurez vous départir de situations similaires et mieux encore, vous l’aurez atteint, votre jackpot.

A vous de savoir aligner vos ennemis, oui ! en file indienne, sur le projet de la réussite pour qu’ils vous indiquent le chemin qu’il vous faut suivre. Ne me parlez pas de ChatGPT. Il ne stimule pas les hormones tel un ennemi dans l’adversité, quand tout semble ramer à l’envers. ChatGPT comme vous l’appelez, est l’ami idéal pour les situations lucides, l’ennemi lui ira vous chercher même quand vous êtes sommé d’abandonner.

Mettez vous en phase  avec l’échec et misez sur vos ennemis, c’est la clé de vos succès.

Marcelle ANDOUM