10 Janvier 2025

Toute ma vie j’ai dû faire face à des traumatismes. Je suis devenue une championne en « auto-guérison d’un traumatisme ». Je vous livre là ma recette d’or.

 Le cerveau humain se tétanise quand vous êtes traumatisé. C’est une expérience jamais envisagée par votre esprit (je fais la distinction entre « avoir entendu parler » et « ressentir les effets »). Vous paniquez, vos reflexes ne suffisent pas à vous sortir d’affaire. Solution ultime pour vous éviter de devenir « fou », votre cerveau « disjoncte » : vous restez quelques secondes en veille ou carrément, frôlez l’évanouissement.

Les traumatismes ressurgissent après avoir été vécus, le cerveau ne sachant pas comment assimiler ces informations. S’il ne trouve toujours pas le moyen de les digérer, elles reviendront vous hanter. Comment surmonter des traumatismes, comment les résoudre afin de vous en sortir dans la vie et de n’importe quel type de situation similaire ? 

Il faudrait revenir mentalement sur l’évènement traumatisant et le décortiquer. Commencez par les morceaux faciles. Vous n’êtes pas obligé de finir de les mâcher en une fois. Revenez-y à l’occasion et ruminez-les. Avantage ? En y pensant souvent, votre cerveau se familiarisera avec certains moments, détails et émotions, en allant puiser dans son arrière-cour (subconscient), dans vos souvenirs, vos anciennes expériences, et vous apporter des réponses, en plus des connaissances récentes supplémentaires.

‘’ Il y a toujours une intention de vouloir guérir, de se dépasser. Je ne vois pas comment votre cerveau ira dans cette voie si votre intention est de rester malade ou vulnérable. Si vous n’y arrivez toujours pas, alors parlons-en ensemble’’. 

Vous saurez que vous avez les bonnes réponses lorsqu’il y aura le sentiment de satisfaction et une envie de penser à autre chose. Ensuite passez au prochain morceau, ainsi de suite. Les situations que vous avez résolues sont plus faciles à revivre, à comprendre, à en parler et ne suscitent plus de sueurs froides. Toutefois, si vous constatez que vos émotions se chevauchent : vous riez, tremblez, pleurez, jetez quelques regards vides, avez besoin de solitude, ne vous inquiétez pas ce sont des indicateurs que vous essayez d’expurger quelque chose de traumatisant. N’essayez pas de vous retenir. Dédiez vous de l’espace et du temps pour vous livrer et vous débarrasser de ces chocs sans en garder une miette à l’intérieur de vous. Dans le cas contraire, à mesure que vous conservez ces chocs, ils resteront à l’intérieur comme des cellules indigestes qui risquent de corrompre vos systèmes avec le temps ( c’est le même principe que les cellules cancéreuses). Rien en surface, mais à l’intérieur, de graves troubles provoqueront des oublis, des troubles de mémoire à l’âge adulte ou vous bloqueront émotionnellement. Pour ne rien oublier dans votre mémoire, il vaut mieux les évacuer le plus tôt possible. N’oubliez pas que dans le cerveau tout ce qui y entre se transforme : rien ne se perd. Le processus d’autoguérison que nous mettons en place, ne se fera pas sans imprévu ni aucune difficulté. Ne vous mettez pas en danger, si vous ressentez le besoin, faites-vous aider.